Une galerie d’art
Un théâtre
Une brocante
Un atelier d’art plastique
…
Le point commun ? Moi
(Et probablement beaucoup d’autres choses)
C’est toujours particulier ce moment où l’on se rend compte d’une croyance limitante qui s’évapore. La liberté de penser un peu plus par soi-même, c’est chouette.
J’avais cette vision que, un théâtre, c’est une scène et des sièges, des spectacles, éventuellement un bar, très éventuellement une mini-librairie thématique.
Une galerie d’art, ce sont des murs blancs, des toiles et des collectionneurs.
Une brocante ? Une petite boutique surchargée.
Mais j’ai le droit d’imaginer autre chose.
Je rêve d’un espace modulable. Un salon où des artistes se rencontrent, écrivent, lisent. De l’art aux murs, des meubles de brocante, une scène pour répéter ou représenter. Un peu à part, un atelier ouvert à tous les médiums, des loges, probablement un bureau pour gérer tout ça. Mon bureau ?
Une carte des boissons
Une carte des propositions (cours d’art, civiques, ésotériques…)
Est-ce que j’ai cherché plein de locaux hier soir aux loyers que je ne peux absolument pas payer ? Totalement.
C’est probablement à ce moment que les vrais entrepreneureuses font un business plan. Avec une bonne palette de services payants, c’est probablement ainsi qu’on se permet de régler un loyer et offrir d’autres services gratuitement.
Et montrer à des investisseureuses que c’est rentable.
Je pense jamais à être rentable. Je pense à faire des trucs chouettes.
Si, j’y pense parce que je n’ai pas de revenu stable. Mais comment accorder art et capitalisme, j’ai encore du mal.
J’imagine que si tu es régisseureuse, barista, plasticien·ne ou autre être chouette, on peut y rêver ensemble.
Je commence peut-être un master en gestion de projets culturels l’année prochaine. Ça semble un bon moyen de servir l’art.
Au prochain détour
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